Le village de Saint-Gervais-sur-Couches
L'histoire du village de Saint-Gervais-sur-Couches en vidéo
Le Concert
Le Canton d'Epinac au début du (20ème) siècle
Le livre Le Canton d'Epinac au début du siècle de Lucien Taupenot.
sert de file rouge à l'association Musique aux Champs pour voyager dans l'histoire des villages du Canton d'Epinac en musique. Cet ouvrage sert de référence et de source, différentes pages du livres seront citées au fil du voyage.
Lucien Taupenot était un médecin et écrivain, chevalier de l'Ordre national du mérite et chevalier des Arts et des Lettres, originaire d'Epinac. Il a écrit plusieurs oeuvres de fictions et historiques sur la Bourgogne et la région de l'Autunois Morvan.
L'histoire du village de Saint-Gervais-sur-Couches
Il est fait mention de cette commune de 2047 hectares, autrefois Saint-Gervais-la-Montagne, en 1311, où l’on trouve trace d’une donation de l’Evêque d’Autun aux doyens et chapitre cathédral, des églises de Monthelie et Saint-Gervais-sur-Couches avec les droits en dépendant. En 1475 il y avait à Saint-Gervais 50 habitants affranchis, ils sont libérés des charges, du droit de servage, mais pas des corvés et 30 à Viecourt hameau du village, les autres hameaux n’étaient pas affranchis. La Creusée comptait 15 habitants, La Palu, 20 habitants tout comme Sauturne tandis que Bois de Vergenne en comptait 40. Ces gens dépendaient du seigneur de Couches, du seigneur de Monestoy et du seigneur de Sauturne. En 1645 Saint Gervais et ses hameaux comptent 370 habitants et 23 charrues.
Le rapport de cette année-là :
Poursuit que la commune doit, par an, 60 pichets d’avoine au seigneur Jean Gravier, avocat au parlement de Bourgogne, pour raison de quoi ils ont été depuis peu condamnés au parlement de Dijon à payer la somme de 400 livres qu’ils ont été contraints d’emprunter pour fournir subsistance à des troupes de guerre qui ont passés en ces lieux.
Courtépée décrit :
En 1782 Saint-Gervais comprend 450 communiants avec les dépendances, 7 hameaux et 30 métairies quelques vignes qui donnent un vin guère buvable. La cure de Saint-Gervais très riche avait des titres de 400 ans. La réforme a marqué le village de son empreinte. A la suite de la révocation de l’Edit de Nantes en 1685 le curé écrivait : tous ceux qui faisaient profession de la religion prétendue réformée ont tous fait abjuration et font assez bien leur devoir de Catholique à l’exception de Claude Dupuis, Ecuyer à Saint-Gervais.
L’église de Saint-Gervais-sur-Couches est, un des plus remarquable spécimen représentatif de l’architecture gothique du 13ème siècle qui existe en Saône et Loire. Ce bâtiment donne une impression de sobriété et de puissance. Elle eut son heure de gloire en 1911 quand, menacée de ruine, Maurice Barrès, député de Paris intervint à la Chambre des députés pour sa sauvegarde. En 1904 le village comptait 803 habitants dont un certain nombre de commerçants, artisans, trois aubergistes, 6 épiciers, 4 sabotiers, 2 charrons, 5 maréchaux ferrants, 1 marchand de tabac et deux commerçants de fourrage.